Electronic
Supplement to
Macroseismic Interpretation of the 1812 Earthquakes in
Venezuela Using Intensity Uncertainties and A Priori Fault-Strike
Information.
by
José E. Choy, Christl Palme, Carlos Guada, María
Morandi and Stephanie Klarica.
1. Relation du dernier tremblement de
terre de Caracas.
Part of the original article published by Louis Delpech, a french
official stationed in Caracas in 1812, in: Le
Journal de
Paris, may 15th 1813, Paris, France.
"Le 26 mars 1812,
à cinq heures de
l'après-midi, on
éprouva la première commotion. L'air
était calme,
la chaleur excessive: rien ne précéda ni
n'annonça
ce terrible événement. La première
secousse dont
on s'aperçut, assez forte pour mettre les cloches en branle,
ne
dura qu'environne six secondes. Pendant l'intervalle des dix ou douze
secondes qui suivirent, la terre fut agitée par un mouvement
onduleux semblable à celui de la mer dans un temps calme. On
crut alors la crise passée; mais l'on entendit
bientôt des
bruits souterrains et des détonations électriques
beaucoup plus violentes que les éclats du tonnerre; la terre
secouée avec un vitesse qu'on ne saurait
dépeindre,
semblait bouillonner comme l'eau exposée à
l'ardeur d'un
feu violent. Pendant trois ou quatre secondes, un bruit sourd se fit
entendre; quelques minutes après, la terre
éprouva de
nouvelles agitations en sens opposé, du nord au sud et de
l'est
à l'ouest. Ce court espace de temps suffit pour renverser de
fond en comble la ville de Caracas".
Translation
"On 26th of March of 1812 at
five o´clock in the afternoon the
first concussion was perceived. The air was calm, the warmth
immoderate: nothing preceded or
announced the terrible event. The first tremor was sufficiently strong
to put the
bells in movement. It lasted just some six seconds. During the
following interval of ten to
twelve seconds the earth was agitated by a wave movement similar to one
of the ocean in a
moment of quiescence. People thought then that the crisis had passed,
but very
soon a subterranean noise was heard together with electrical
detonations much
more violent than the explosion of a thunder. The earth was agitated
with a velocity
which I could not describe, it seemed to boil as water exposed to a
violent fire. During
three or four seconds a deaf noise could be heard; some minutes
afterwards the earth
suffered new agitations in the opposite direction, from north to south
and from east
to west. This short time was sufficient to destroy the city of Caracas
from up to down".
Back